c'est aux sanitaires, entre 2 douches que les infos circulent.
Notre routeur, que nous ne remercierons jamais assez, nous avait conseillé de nous dérouter vers la Corogne pour éviter le flux de Nord-Ouest. Pas que le vent soit si fort mais les vagues étaient annoncées assez méchantes, hautes et surtout rapprochées.
En allant prendre une dernière douche ce midi j'ai croisé un vieux loup de mer qui a quitté les Açores un peu après nous, et qui a donc prit ce coup de Nord-Ouest en pleine mer. 40 ans de métier de skipper en convoyage, il a maintenant sont propre bateau, en grand monocoque bien équipé. Ses équipiers ont eu peur, il estime avec raison !
Le vent était maniable, 35nds. Mais les vagues déferlaient beaucoup. 3 à 4m en général mais certaines vraiment très grosses étaient beaucoup plus haute et toujours déferlantes. Ces grosses-là ont tout nettoyé sur le pont, emportant tout sur son passage. Les sangles en inox fixant la survie ont cassé et la survie de 80kg est passé à la mer, arrachant sur son passage balcons, chandeliers, filières, manches à air ...
Pendant ce temps nous étions au cinéma !
Merci cher routeur.
A Horta aussi nous avons eu des récits épiques de ceux qui sont arrivés quelques jours après nous. Encaissant cette fameuse dépression en pleine mer.
Bref,
si parfois devant le bulletin météo on pourrait avoir tendance à minimiser ce qui est annoncé, il faut surtout savoir avec quoi et avec qui on se lance en mer.
Et nous pour ce retour en France avec un bateau chargé et un équipage familial, on préfère éviter le plus gros.
Notre routeur, que nous ne remercierons jamais assez, nous avait conseillé de nous dérouter vers la Corogne pour éviter le flux de Nord-Ouest. Pas que le vent soit si fort mais les vagues étaient annoncées assez méchantes, hautes et surtout rapprochées.
En allant prendre une dernière douche ce midi j'ai croisé un vieux loup de mer qui a quitté les Açores un peu après nous, et qui a donc prit ce coup de Nord-Ouest en pleine mer. 40 ans de métier de skipper en convoyage, il a maintenant sont propre bateau, en grand monocoque bien équipé. Ses équipiers ont eu peur, il estime avec raison !
Le vent était maniable, 35nds. Mais les vagues déferlaient beaucoup. 3 à 4m en général mais certaines vraiment très grosses étaient beaucoup plus haute et toujours déferlantes. Ces grosses-là ont tout nettoyé sur le pont, emportant tout sur son passage. Les sangles en inox fixant la survie ont cassé et la survie de 80kg est passé à la mer, arrachant sur son passage balcons, chandeliers, filières, manches à air ...
Pendant ce temps nous étions au cinéma !
Merci cher routeur.
A Horta aussi nous avons eu des récits épiques de ceux qui sont arrivés quelques jours après nous. Encaissant cette fameuse dépression en pleine mer.
Bref,
si parfois devant le bulletin météo on pourrait avoir tendance à minimiser ce qui est annoncé, il faut surtout savoir avec quoi et avec qui on se lance en mer.
Et nous pour ce retour en France avec un bateau chargé et un équipage familial, on préfère éviter le plus gros.