10 mars 2015

ambiance Cap-Vert ...

Tout à commencé hier soir,
on a lancé des crêpes pour le dessert, avec Pierre, Kaya, Christine et Pascal.
Après la première tournée une annexe approche : "C'est bien le bateau de Gireg ici ?"
Damien et Audrey, un couple de collègues connus en 2009 sur un bateau de charter, sont maintenant en voyage avec 2 petits à bord.
Le temps de les servir et la VHF annonce "Samaya pour Ivadel, vous êtes à bord ?"
Philippe et Caro, avec qui nous avions passé pas mal de temps aux Canaries puis au Cap-Vert nous retrouvent à bord. Soirée conviviale donc à bord puisque dehors les grains s'enchainent pour rincer les bateaux et tout ceux qui trainent en annexe.


Crêpes, planteur et Légo, le carré est vivant ! Puis, au coeur de la nuit, alors que chacun avait retrouvé son bateau c'est le vent qui s'est invité.
Comme au Cap-Vert on vous dit ! Les rafales nous tirent du lit, les haubans sifflent. On vérifie l'alarme GPS, on range tout le linge pendu. Le vent monte encore, on aimerait rallonger la chaine mais les voisins sont trop proches. On arrime tout ce qui traine sur le pont. Les haubans hurlent pendant que nous veillons.

Au petit matin on voit Damien et Audrey revenir au mouillage, ils ont dû chasser dans la nuit.
Le vent est encore très fort. La météo annonce comme tous les jours 5 à 6 dans les canaux,  Manou sur la côte au vent et Jean-Mi à Marie-galante nous confirment un vent modéré de leur côté, on lève l'ancre. On se dit que ces rafales sont dues aux montagnes et que ce sera plus calme vers le Sud. Nous visons donc les Saintes au moteur au début, histoire de voir.
Quand ça se calme un peu, on envoie GV à 3 ris et un petit morceau de foc. Vent de travers.

Très vite les claques remontent à plus de 50 nds et la mer devient à nouveau blanche. Nous affalons la Grand'Voile.
L'anémomètre, peut-être un peut optimiste fini par dépasser les 60nds alors que nous progressons vers le canal des Saintes. En passant Basse-Terre nous espérons enfin sortir des effets de rafales des montagnes. Mais rien n'y fait et le vent est de plus en plus souvent au-dessus des 55nds. Les vagues soulevées par ce vent de terre est impressionnant. Nous croisons quelques bateaux. Certains très peu toilé, au moteur ou au tourmentin. D'autres sont à 2 ris et enchainent lof sur lof, avec les voiles qui claquent sèchement à chaque embardée.

jetez un oeil sur l'anémo !

Aucun indice d'accalmie, nous virons de bord et entrons dans la marina de Basse-Terre. Cela fait bien longtemps que nous n'avons pas dormi au port. Et ce soir c'est bien appréciable pour le calme, les douches et en plus les loulous y trouvent des copains !