2 juin 2015

Cela devient une habitude.

Samaya est à nouveau à sec ce soir. C'est sa 5ème sortie de l'eau cette saison, rien que ça. Et dire qu'on avait mis un antifouling durable pour ne pas avoir à caréner le bateau chaque année.


Nous sommes maintenant à Trinidad où le bateau va passer l'été, au sec, et hors de la zone cyclonique qui touche les Antilles.

Mais ce que l'on a surtout envie de vous raconter, ce sont nos vacances !

Et oui, on a fini par nous sentir en vacances, pour de vrai. Cela n'étonnera ni ceux qui sont passés à bord en passagers, ni ceux qui sont venus en renforts dans nos chantiers de début de saison. Cette saison fut bien plus chargée que prévue, et nos quelques semaines en famille furent occupées aux réparations, ménage et tout ce qu'il faut pour garder un bateau en état pour naviguer et accueillir du monde à bord. Plus la programmation de la suite, du retour, de l'été …

Bref, nous n'avons jamais vraiment soufflé. Mais lorsque le 23 mai notre ligne téléphonique, et donc internet, fut coupée … les vacances commencèrent pour de bon. A vrai dire, les jours précédents étaient déjà partagés entre ordi, outils et petits plaisirs.







Le 23 nous étions donc en Martinique et avions une semaine pour rejoindre Trinidad (260 Miles). De la navigation certes, mais de quoi s'arrêter chaque jour pour souffler, nager et profiter des îles. Nous avons exploré des îlots et mouillages moins fréquentés des Grenadines. Dont quelques coins qui nous ont particulièrement plus.



Nous sommes arrivés hier à Trinidad en fin de journée, après une longue journée de mer assez mouvementée. La matinée (dès 3h00) fut ponctuée de grains parfois soutenus et croisant les vagues pour créer un chaos peu propice à la vitesse. Mais il y a aussi eu de beaux moments de glisse rapides et supportables à bord, une dernière petite bonite pêchée, et une arrivée sous voile et soleil en se faufilant entre 2 falaises boisées et inconnues. 

Une arrivée en terre inconnue, c'est vraiment le voyage, et ça nous a fait plaisir de retrouver cette sensation.



Ce matin les papiers, cet aprem' la mise au sec, et ce soir une veillée guitare au chantier. La vie à terre reprend pour une semaine, avant notre avion pour la France, et nous nous sentons bien. Comme dis Eole :"on a trop la chance d'être juste à côté de l'Amérique du sud et d'être dans un chantier à côté d'une forêt où on peut entendre et voir les perruches". Nous pouvons sereinement préparer le bateau pour le venue d'Igor et Marie cet été.