Le seul mouillage de la zone est décrit comme infréquentable avec de la houle, que sa passe est problématique ...
Bref, nous sommes allé voir.
Ca y est après 16 jours de mer et 4000km au compteur, on arrive à destination. Tout juste à temps pour le retour en France de Nico qui doit reprendre le boulot lundi !
La traversée s'est a peu près bien déroulée à quelques détails près. Premier tiers, vent soutenu et mer hachée. Genois seul, grand largue pour limiter l'inconfort du bord. Deuxième tiers, vent plus modéré. La barre devient très dure, le pilote souffre. Après inspection sous l'eau, c'est le safran babord qui a pris trop de jeu. Son axe frotte. On desactive la barre à roue et on passe une bonne partie de la transat sur un seul safran, dirigé soit par le pilote automatique, soit par la barre franche de secours quand le pilote n'y arrive plus. Au moins, ca nous force à bien régler nos voiles !
On navigue souvent sous spi, avant que celui-ci n'explose en vol alors qu'on venait de hisser la grand voile pour pouvoir l'affaler tranquilement en le deventant derriere. On va dire que c'est parce que le spi à l'age du bateau et pas parce qu'on lui en a demandé trop ! Un morceau de spi est resté au milieu de la flaque mais il nous en reste suffisement pour nous faire un joli taud ... Dernier tiers pétolesque, le spi nous manque, on met un peu de moteur pour arriver dans les temps.
Equipage un peu brassé au début puis gateaux à l'ananas, mousse au chocolat, crèpes, tarte aux poires, lasagnes, thon, daurade, parmentier de canard, pizzas, tartiflette, far breton, crumble à la courge, nems... et séance de ciné dessins-animé tous les après midi pour les petits et les grands !
Malheureusement pas beaucoup d'animaux nous ont accompagné pendant cette traversée. Même si les océanites étaient là presque tous les jours et qu'un oiseau style "paille en queue" venait nous voir régulièrement. Et les dauphins viennent juste de nous saluer au large de la Désirade, avant d'arriver en Guadeloupe, comme un signe de bienvenue...