Après quelques jours de tentatives administratives auprès des instances marocaines, nous avons fini par capituler et laisser le bateau au port. On a loué une voiture pour nous rendre au nord du lagon de Dakhla : downwind pour les uns, « speedspot » pour les autres, premiers bords d’Eole entre les jambes de son papa. Nous avons pu avoir un petit aperçu du désert. On est aussi allé voir la côte du côté océan. Pas de vraie houle, mais un peu de kite pour Libé.
Nous avons aussi fait des virées à la ville : étales d’épices, tissus multicolores, thé à la menthe, poupées plastiques, salam malékoum et compagnie.
Le port de pèche est un spectacle et un brouhaha permanent avec ses bateaux d’un autre temps. Merci aux pêcheurs pour les sardines !
Pour repartir vers le sud, on repasse devant la douane, la police, la capitainerie et la marine royale. On longe la côte marocaine pour laisser passer un coup de vent avant de filer vers le Cap Vert que l’on atteindre d’ici une dizaine de jours.